Jeudi 8 Septembre sortie au Métropole "Au Revoir"




Titre original : BE OMID E DIDAR
Réalisé par Mohammad RasoulofAvec Leyla Zareh, Fershteh Saderorafai
Tous publicsDurée : 1h44. - Genre : DrameSortie nationale le 07/09/2011

Synopsis

Dans l'Iran d'aujourd'hui, une jeune femme avocate à qui on a retiré sa licence d'exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari journaliste vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités, et se sentant étrangère dans son propre pays, elle décide de fuir.

Photos

Photo 1 pour AU REVOIRPhoto 2 pour AU REVOIRPhoto 3 pour AU REVOIR


Avant la séance, nous avons discuté du sujet du film. Nous nous sommes renseignés sur la situation de l'Iran actuellement et sur la place de la femme dans ce pays.
Nous avons appris que l'égalité homme femme était complète ou presque dans la mythologie ou aux temps préislamiques, puis qu'elles avaient perdu leur indépendance durant la période islamique.

Quelques extraits d'articles marquants:
 
"pourquoi la femme ne peux pas conduire une voiture....??
Comprenez que je ne vais pas justifier une telle chose. Mais je vous explique la fatwa, si ma mémoire est bonne, voila leur argument :
- La femme peut se promener et si elle tombe en panne, il y a de grande chance qu'elle côtoie une dépanneur homme.

En faite, c'est le seul pseudo-argument que j'ai retenu. Ce qui est marrant c'est que cela tournait surtout autour de cela. Sinon aucun dalil dans la fatwa."


 
"Statut Général des Iraniennes depuis l’instauration de la République Islamique
Article 21de la Constitution : Le gouvernement doit assurer les droits de la femme à tous égards, conformément aux critères islamiques.
Décodages | Toute promiscuité entre femmes et hommes en public, mais aussi en privé, est interdite. La mixité est considérée comme un péché répréhensible. Le tchador, long voile noir, est obligatoire pour toute salariée du secteur public. Le hejab (voile ou foulard) est obligatoire pour les femmes iraniennes ou étrangères, quelle que soit leur obédience religieuse, sur le sol iranien. Le maquillage est interdit. L’usage des couleurs vives, des vêtements « occidentalisés et indécents » ou portant des inscriptions étrangères, etc., sont interdits par décret ministériel pour les salariées du secteur public, les étudiantes, lycéennes et écolières.
Une liste non-exhaustive des violations des droits des Iraniennes"


Puis nous avons regardé quelques vidéos, dont une sur la place de la presse en Iran. Nous avons découvert que beaucoup de journaux avaient été fermés car ils critiquaient le régime en place, et que les journalistes qui souhaitaient garder leur journal devaient s'autosensurer. Les journalistes sont donc au courrant de beaucoup de choses mais ne peuvent pas en parler.
Dans une autre vidéo, une femmes racontait que les iranniennes n'étaient pas si soumises et que c'était plus une apparence. Bien que voilées de la tête au pieds elles ont par exemple droit à l'éducation et c'est quelque chose de primordial. un autre exemple est le fait qu'à Téhéran les femmes sont toutes très maquillées...